Qui remportera la course aux robots-taxis ?
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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vous parle des prétendants au podium dans la course aux robots-taxis.

Imaginez des taxis aux allures presque fantomatiques errer en ville, entre deux courses. Ces voitures sans chauffeur s’arrêtent aux feux rouges, mettent leur clignotant pour tourner et s’arrêtent à votre hauteur pour vous conduire à votre destination. Comme des chauffeurs humains. Sauf que le siège conducteur est bel et bien vide !

Cela vous semble être encore de la science-fiction ? La course aux robots-taxis est pourtant lancée depuis plusieurs années. Aux Etats-Unis et en Chine, plusieurs entreprises ont pris le départ de la course.

Waymo est la première entreprise à avoir attaqué le virage. Depuis 2018, la filiale de Google a testé ses modèles de taxis autonomes à Phoenix puis à San Francisco, où elle est talonnée par son concurrent Cruise, filiale de General Motors.

Même Elon Musk est sur les starting-blocks. L’entrepreneur a déclaré récemment que l’essor des taxis autonomes devrait assurer la prospérité de Tesla. Après avoir promis la généralisation de robots-taxis sur les routes d'ici 2020, le patron de Tesla aspire maintenant à atteindre la production en volume de ces véhicules en 2024.

En Chine, plusieurs prétendants, dont le géant de la tech Baidu, sont également au coude à coude. Avec une législation plus favorable, les licences de taxis autonomes sont très convoitées dans l’Empire du Milieu. Pas plus tard qu’à la mi-avril, la startup Pony.ai a obtenu la sienne dans le sud du pays. L’entreprise va devoir recruter des “chauffeurs de sécurité” dans un premier temps pour rassurer la clientèle et, sans doute, prouver la robustesse de sa technologie.

Le Vieux Continent semble quant à lui plus mesuré. Seule l’Allemagne a pris une longueur d’avance : Intel et sa filiale Mobileye lanceront dès 2023 un service de robot-taxi à Munich, en coopération avec le loueur Sixt. Ces essais sont largement encouragés par la législation allemande, qui permet de faire circuler des véhicules sans chauffeur pour du transport à la demande.

Qui de la France ? Et bien dans l’Hexagone, les taxis autonomes ne sont pas encore à l’ordre du jour. Des projets de navettes sans chauffeur sortent des cartons ici et là. Ces modes de transport sont pensés pour parcourir de petites distances, les fameux “derniers kilomètres” qui séparent deux destinations stratégiques, comme des gares ou des aéroports.

Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ZDNet.fr. Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZDTech sur vos plateformes de podcast préférées. 

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